Une culture jadis vivante et à présent écrite. Une littérature qui survolait la vie, très haut au-dessus des vivants et qui donnait un exemple des héros et des archétypes au lieu de descendre vers deux milliards d’anonymes. Et une civilisation qui se vidait d’année en année et de guerre en guerre de sa spiritualité, sinon de son humanisme.
Depuis Adam et Eve, chaque homme et chaque femme qui ont vécu sur cette terre, aimé, souffert, ont eu leur propre histoire, digne d’être sue.
– Le rire est le sel de la vie, petite mère.
– Eh bien tu sales trop ! Ca décape la joie.
Sais-tu pourquoi notre société islamique, après des temps de gloire, est devenue à la traîne du monde entier ? A la base de toute société, il y a la commune. Et le noyau de la commune, c’est bel et bien la famille. Si au sein de cette famille la femme est maintenue prisonnière, voilée qui plus est, séquestrée comme nous l’avons fait depuis des siècles, si elle n’a aucune ouverture sur le monde extérieur, aucun rôle actif, la société dans son ensemble s’en ressent fatalement, se referme sur elle-même et n’a plus rien à apporter ni à elle-même ni au reste du monde.