De l’amour nous sommes issus.
Selon l’amour nous sommes faits.
C’est vers l’amour que nous tendons.
A l’amour nous nous adonnons.
Chacun d’eux vient adorer par crainte de l’Enfer.
Ils voient dans le salut un immense bonheur.
En ce qui me concerne, je n’ai pas de visée,
Ni sur le Paradis, ni sur l’Enfer,
Car je n’ai pas fondé l’amour qui me saisit
Sur une compensation qui en ferait l’objet.
Ma nuit uni à elle ou bien séparé d’elle
Est toujours identique. Je me lamente autant
De la longue nuitée que de la nuitée courte !