Allez, mes enfants, je vous ai pardonné. Je ne vous ai pas faits pour moi, je vous ai faits pour vous : pour votre choix, pour votre devoir. Ne pensez pas à moi, pensez à votre engagement. Et que la pensée de moi ne vous pèse pas, ne vous retienne pas ; si votre vie doit se sacrifier à une juste cause, c’est aussi pour cela que je vous l’ai donnée.


Continuez, résistez, ne désespérez pas. Rien n’a été vain. Cela viendra d’ici vingt ans, d’ici cent ans ; cela viendra pour ceux qui naîtront encore ; mais cela viendra.