A peser, retourner le livre du Prophète, à s’attarder sur le dessin des caractères ou sur l’or des enluminures, l’illettré manque l’essentiel qui est non objet vain mais la sagesse divine. Ainsi l’essentiel au cierge n’est point la cire qui laisse des traces, mais la lumière.
Force-les de bâtir ensemble une tour et tu les changeras en frères. Mais si tu veux qu’ils se haïssent, jette-leur du grain.
Je ne vois rien, désormais, chez eux qui mérite que l’on meure. Donc que l’on vive. Car ce pour quoi tu acceptes de mourir c’est cela seul dont tu peux vivre.
L’oasis n’est pas l’endroit ou l’on se replie, un lieu ou l’on s’enferme et se replie mais une victoire permanente sur le désert.
La justice selon la barbarie c’est de perpétuer ce qui est. Et ils criaient dans leur droit à la pourriture. Car fondés par la pourriture, ils étaient pour la pourriture. Et si tu laisses se multiplier les cafards alors naissent les droits des cafards.
L’oiseau doit se mouvoir dans le ciel, le poisson dans l’eau et l’homme dans la clarté s’il veut croitre.
les hommes repus sans avoir consentis d’efforts. Vois, ils deviennent bétail et pourrissent non dans leur corps mais dans leur âme.
Le grand esclavage il se montre quand le troupeau écrase l’homme.
On habille la haine de mauvaises raisons et on la présente comme la justice. Alors les mots charrient des raisons et des réalités vides. Face à la haine déguisée en Justice il faut briser le cercle infini des causes sans fondement et proposer de bâtir autre chose ailleurs.
Il faut se préoccuper des enfants des hommes et de ceux surtout qui ne savent point qu’ils peuvent savoir
Moi je ne connais rien de grand que dans le guerrier qui dépose les armes et berce l’enfant
S’installent alors les pillards dans mon empire car personne ne savait plus créer d’hommes
Leur liberté c’est la liberté de n’être point
J’aimeJ’aime