Pour nous, comprenez-le, messieurs, il faut donner après avoir reçu, il faut produire par l’art, après avoir possédé par la science. Car le vrai ne se sépare pas du beau. Nous avons poursuivi la vérité dans le fond par l’étude, nous devons chercher la beauté dans la forme par la production ; sachons que la forme qui va saisir les âmes par les attraits intérieurs et les sollicitations puissantes de l’admiration, sachons que la forme n’est pas indigne de l’oeuvre divine.


Il ne faut point compromettre la sainteté de la cause par la violence des moyens.


Il y a de belles intelligentes mal engagées dans la vie par le malheur d’une éducation insuffisante ou par l’entraînement d’un mauvais entourage : beaucoup ressentent amèrement la douleur de ne pas croire. On leur doit une compassion qui n’exclut point l’estime. Il serait habile, quand il ne serait pas juste, de ne les point rejeter dans la foule décroissante des impies, de diviser leur cause et de distinguer entre les étrangers et les ennemis. Il n’est pas sage de dédaigner leurs sympathies et de repousser le concours de leurs efforts…