Les reniements et les mensonges sont une chose. Mais ce qui explique l’impuissance des politiques, de droite comme de gauche, à résoudre les multiples crises qui font de la France une Nation malade, c’est l’absence de cohérence, l’incapacité à penser en système.


L’espérance fait des croyants et des militants, la nostalgie fait des poètes.


Contre l’indifférence de la masse et la survie du plus fort, l’homme a peu à peu inventer le prochain, cet autre si proche, d’où qu’il vienne. La fraternité, ou, dans sa version chrétienne, la charité, est la valeur par excellence qui fonde notre humanité.


Tuer pour des idées est monstrueux. Mais mourir pour des idées est immense car c’est le propre de l’humanité.


Nous leur avons appris les droits et la revendication et nous nous étonnons qu’ils ne connaissent pas la vocation.


L’école n’est pas un lieu d’exercice de la liberté, elle est un lieu d’apprentissage de la liberté.


La République est un espace symbolique où se débat l’avenir de la nation, où chacun fait crédit à l’autre de sa bonne volonté. Si nous ne savons plus disputer en France sans rêver d’écraser l’adversaire, sans lui dénier toute légitimité au nom du mal qu’il incarne ou qu’on veut à tout prix lui faire endosser, nous verrons ressurgir un jour des Saint-Barthélemy.


La nationalité française ne se conçoit que dans le cadre d’une nation. Et la nation française est l’incarnation d’un peuple non pas ethnique mais politique.