Je le sais : « Celui à qui on remet moins, aime moins » mais je sais aussi que Jésus m’a plus remis qu’à sainte Madeleine, puisqu’il m’a remis d’avance, m’empêchant de tomber.
Il veut que je l’aime parce qu’il m’a remis non pas beaucoup, mais tout. Il n’a pas attendu que je l’aime beaucoup comme sainte Madeleine, mais il a voulu que je sache comment il m’avait aimée d’un amour d’ineffable prévoyance, afin que maintenant je l’aime à la folie !
Ah ! je comprends maintenant que la charité parfaite consiste à supporter les défauts des autres, à ne point s’étonner de leurs faiblesses, à s’édifier des plus petits actes de vertus qu’on leur voit pratiquer, mais surtout j’ai compris que la charité ne doit point rester enfermée dans le fond du cœur.