Oh ! que c’est beau, mes enfants ! Le Père est notre Créateur, le Fils notre Rédempteur et le Saint-Esprit notre conducteur.


Ah ! si nous comprenions son amour, si nous pouvions voir son cœur tout embrasé de bonté, de compassion, de miséricorde, nous détesterions, nous pleurerions nuit et jour nos péchés !


Je dis comme disait Notre-Seigneur entrant dans le monde : Me voilà, faites, Seigneur, ce que vous voudrez, je m’offre en sacrifice.


C’est le Saint-Esprit qui chasse les brouillards que le démon met devant nous pour nous faire perdre le chemin du ciel.


Nous ne pouvons pas tous faire de grandes aumônes aux pauvres, nous faire religieux, nous retirer à la Trappe, dans les déserts, mais tout le monde peut aimer le Bon Dieu du fond du cœur.


Mon Dieu, faites-moi la grâce de vous aimer autant qu’il est possible que je vous aime.


Quand on n’a pas de consolations, on sert Dieu pour Dieu, mais quand on en a, on est exposé à Le servir pour soi.


Ce n’est pas la grandeur des actions qui leur donne le mérite, mais la pureté d’intention avec laquelle nous les faisons.


Il faut bien savoir et bien se persuader que Dieu n’opère dans nos âmes que selon le degré de nos opérations, de nos désirs, de nos actes intérieurs produits à cette fin. Un vase prend de l’eau à une fontaine selon sa capacité.


Etre à Dieu, être à Dieu tout entier : Etre à Dieu sans partage : le corps à Dieu, l’âme à Dieu ! Un corps chaste, une âme pure ! Oh ! il n’y a rien de si beau !


On n’a pas besoin de tant parler pour bien prier. On sait que le Bon Dieu est là, dans le Saint Tabernacle ; on lui ouvre son coeur ; on se complaît en sa sainte présence. C’est la meilleure prière, celle-là.


« Je ne lui dis rien. Je l’avise et il m’avise ! » Que c’est beau, mes enfants, que c’est beau !


Le démon redoute que l’on atteigne par la prière un certain degré d’amour de Dieu, parce qu’il sait que l’âme arrivée à ce degré ne peut plus lui appartenir, ou que si elle a le malheur de s’éloigner de Dieu, le souvenir du bonheur qu’elle a goûté dans cet amour la ramènera facilement à son devoir.


C’est de ce que les âmes ne se livrent pas tous les jours à la méditation, qu’on en voit un si grand nombre de lâches, de tièdes et d’indifférentes.


Oh ! que le prêtre est quelque chose de grand ! s’il se comprenait, il mourrait… Dieu lui obéit : il dit deux mots et Notre-Seigneur descend du ciel à sa voix et se renferme dans une petite hostie.


Si nous n’avions pas le sacrement de l’Ordre, nous n’aurions pas Notre-Seigneur. Qui est-ce qui l’a mis là, dans le tabernacle ? Le prêtre. Qui est-ce qui a reçu notre âme à son entrée dans la vie ? Le Prêtre. Qui la nourrit pour lui donner la force de faire son pèlerinage ? Le prêtre. Qui la préparera à paraître devant Dieu, en lavant cette âme pour la dernière fois dans le sang de Jésus-Christ ? Le prêtre, toujours le prêtre. Et si cette âme vient à mourir, qui la ressuscitera, qui lui rendra le calme et la paix ? Encore le prêtre.


Sans le prêtre, la mort et la passion de Notre- Seigneur ne serviraient de rien.


Le Sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus.


Laissez une paroisse 20 ans sans prêtre : on y adorera les bêtes.


Lorsqu’on veut détruire la religion, on commence par attaquer le prêtre.


Nous avons trop besoin de saints religieux et de bons prédicateurs pour renouveler la France.


Ne dites pas que n’en êtes pas digne. C’est vrai : vous n’en êtes pas digne, mais vous en avez besoin.


Le sacrement de Pénitence, où Dieu semble oublier sa justice pour ne manifester que sa miséricorde…


Une personne orgueilleuse croit que tout ce qu’elle fait est bien fait. Elle veut dominer sur tous ceux qui ont affaire à elle, elle a toujours raison. Elle croit toujours son sentiment meilleur que celui des autres.


L’orgueil se glisse même dans nos bonnes œuvres.


Notre cœur est comme un réservoir plein de fiel, que nous sommes toujours prêts à dégager sur ceux qui sont les plus proches de nous.


Une pauvre personne une fois, sur la langue des médisants, est semblable à un grain de blé qui, sous la meule du moulin, est déchiré, écrasé et entièrement détruit.


Celui qui se met en colère ressemble à un mannequin, il ne sait ni ce qu’il fait, ni ce qu’il dit ; le démon lui souffle tout.


Tempérer son imagination, ne pas la laisser galoper aussi vite qu’elle le voudrait.


Offrez aussi la tentation pour demander la conversion des pécheurs : ça dépite le démon et le fait fuir, parce que la tentation se tourne contre lui… Allez, après cela il vous laissera bien tranquille.


Lorsque le démon veut perdre une personne, il commence par lui inspirer un grand dégoût pour la prière.


Les saints ne se plaignent jamais.


Ce que le démon craint le plus, c’est l’humilité.


Nous ne devons tenir aucun compte des louanges que les hommes nous adressent ou des injures que nous en recevons. Nous sommes aux yeux de Dieu ce que nous sommes : ni plus ni moins. Nous ne devons nous occuper qu’à Lui être agréables.


Un bon chrétien ne se plaint jamais de rien.


L’homme qui a le bonheur de conserver la patience et la douceur est, dans ce calme, une image sensible de Dieu.


J’ai remarqué que ceux qui ont des revenus sont continuellement à se plaindre. Il leur manque toujours quelque chose. A ceux qui n’ont rien, jamais rien ne leur manque.


Vous n’avez pas de quoi faire l’aumône, mais vous avez bien de l’argent pour acheter des terres !