Dieu, auteur de la Bible, n’enlève pas sa liberté à l’homme auteur de la Bible ; l’épanouissement de la liberté est au contraire le signe de la présence divine.
C’est toujours Dieu qui parle, et toujours dans les mots d’un homme. Il parle parfois pour un moment, parfois pour une époque, ou pour l’Histoire entière. Il parle parfois pour quelques-uns, parfois pour un seul peuple, parfois pour tous.
Jésus a dit beaucoup de paroles sur la justice et la charité. Pourtant ce n’est pas sur notre conformité extérieure à ces paroles extérieures que nous serons jugés. Le conformisme ne menace pas seulement la vie rituelle, mais aussi les gestes de charité. Ce qui nous sauve est seulement la conformité intérieure et loyale à la parole intérieure du Verbe.