15 avril 2009

Quand ça va mal,
Je prie.

Trop d’angoisses, trop de pensées graves
Ou tordues ou mal placées.

Je prie.
Je prie beaucoup.
Et je prie souvent.
C’est apaisant,
(On cherche tous la paix, hein ?
guerriers que nous sommes…)

Je prie aussi quand ça va bien.
Mais ça, c’est pour garder la main.

29 avril 2009

Ceux qui ne veulent plus souffrir
Se préparent
A des lendemains difficiles.

25 août 2009

Pour se maintenir en forme,
Certains font des abdominaux,
D’autres font des haltères,
Moi je porte ma femme aux nues.

14 décembre 2010

C’est sûr qu’une femme qui dit non tout le temps,
Quand elle dit oui,
Ca fait comme un soleil après la pluie.

J’aurais dû lui dire ça :
T’es comme un soleil après la pluie.

Elle aurait pris ça pour un compliment.

Un compliment ?
Quelle drôle d’idée !

Alors que ça voulait dire :
Tu fais chier tout le temps,
Alors ça fait des vacances
Quand t’arrêtes cinq minutes !

Mais si je lui avais dit ça,
Les vacances auraient été encore plus courtes.
C’est un peu lâche.
Mais on n’a que le bon temps qu’on grapille.

11 avril 2017

Regardez les bébés qui jouent à la crèche.
Regardez ces mêmes bébés trente ans plus tard,
regardez-les se toiser,
l’un en costume,
l’autre en bleu de travail,
l’autre en jean…
Incapables de trouver trois mots à se dire…

Têtes de noeuds que nous sommes !
Au lieu de nous ouvrir en grandissant,
nous nous rétrécissons.

Et nous n’y pouvons rien.

Et je n’y peux rien, ma chérie.

Mais tu as raison :
parfois, quelle tristesse, le monde.

Parfois, mais pas toujours.
(C’est minime mais ça n’est pas rien.

Si Mozart avait été une femme,
il aurait eu dix enfants, fait la cuisine,
le ménage, le repassage et toutes ces sortes de choses
qui font qu’on n’a pas le temps d’écrire une symphonie.
Aussi, quand vous voyez une femme à la tâche,
dîtes-vous bien que sous son tablier se cache
un Alléluia.

Si Mozart avait été un paysan,
il aurait eu dix enfants, fait la moisson,
gratté la terre et toutes ces sortes de choses
qui font qu’on n’a pas le temps d’écrire une symphonie.
Aussi, quand vous voyez un paysan à la tâche,
dîtes-vous bien que sous son gros pull se cache
un Alléluia.

Si Mozart avait été un roi,
il aurait eu dix enfants, fait des lois,
fait la guerre et toutes ces sortes de choses
qui font qu’on n’ pas le temps d’écrire une symphonie.
Aussi, quand vous voyez un roi à la tâche,
dîtes-vous bien que sous son pourpoint se cache
un Alléluia.

Ca en fait des Alléluias, quand on y pense.
On ne les entendra pas, mais savoir qu’ils sont là,
ça donne envie d’en chanter,
des Alléluias.