Paris, Parole et Silence/Desclée de Brouwer, 2011.
Nous croyons que Dieu est partout. Nous croyons qu’Il vous a créés et qu’Il m’a créée, non pas seulement pour être un numéro dans le monde, mais Il nous a créés avec un dessein. Il y a une raison à notre présence. Et cette raison, c’est d’aimer. Vous avez été faits pour aimer et être aimés. C’est pourquoi il est si mal de ne pas aimer. C’est la plus belle chose que l’être humain possède et puisse donner : l’amour. C’est pourquoi les pauvres nous donnent bien plus que nous ne leur donnons, parce qu’ils nous donnent l’occasion d’aimer Dieu en eux. p. 27.
Nous avons besoin de prier, la prière donne un cœur pur et un cœur pur voit Dieu dans chaque personne. Si nous voyons Dieu dans les autres, naturellement, nous nous aimerons les uns les autres comme Dieu aime chacun de nous. L’amour engendre la paix. Les œuvres d’amour sont des œuvres de paix. p. 39.
La plus grande maladie aujourd’hui n’est pas la lèpre ou la tuberculose, mais plutôt le sentiment d’être indésirable, négligé, déserté par tout le monde. Le plus grand mal est le manque d’amour et de charité, la terrible indifférence envers ceux qui sont victimes de l’exploitation, de la corruption, de la pauvreté et de la maladie. L’amour doit se construire sur le sacrifice. Nous devons donner jusqu’à en souffrir. p. 123.
Quand la petite Thérèse est morte et qu’elle allait être canonisée, tout le monde demandait pourquoi le Saint-Père allait la canoniser et le Saint-Père a écrit une seule phrase : « Je vais la canoniser parce qu’elle faisait des choses ordinaires avec un amour extraordinaire. » p. 191.